"C'est vrai, je parle comme une nouille."

Mais Rose a son héros de livre, Chien pourri, un pauvre chien incompris parce qu'il a des puces, et surtout, elle n'a peur de rien. Pas peur de s'approcher de la grille interdite et de demander à un "demi-lampadaire" (un collégien) si c'est vrai qu'ils "écrabousent les minimums." Résultat : elle est "coeurifiée" (amoureuse) de ce "demi-lampadaire" qu'elle nomme "Thomas ou Hugo" parce que ça lui va bien (mais dont le véritable nom est en réalité Patrick), devient le "steak" (le chef) des CP et crée la "bande des solitaires" avec Momo-Capuche, Hélène Bonjour-Chez-Vous (une connaissance) et Steve Ricoul (qu'elle a soudoyés auparavant). Et les voilà affrontant des demi-lampadaires qui voulaient kidnapper des CP. C'est la "catapulte" (la catastrophe) mais heureusement, "Hugo ou Thomas" (alias Patrick) vient à la rescousse.
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J'ai lu ce petit roman à ma fille, et nous étions hilares du début à la fin. Les fantaisies de langage de Rose sont telles qu'on se croirait presque dans un livre de Claude Ponti. Et pourtant, Rose est loin d'être une "tartinouille" comme elle ne cesse de l'affirmer. Elle n'est pas dupe du jeu des adultes, et elle a beau n'être pas comme tout le monde, elle est intelligente, elle a du caractère et du coeur. Et pour preuve et pour finir, c'est à elle que tout le monde veut ressembler. Alors vive la différence.
A recommander aux "chiens pourris" (sans collier), aux "tartinouilles" (ou ceux qui croient en être), aux "lampadaires" (pour qu'ils arrêtent de s'inquiéter), aux demi-lampadaires (les méchants et les gentils), et à tous les autres pour les jours de pluie, les premiers jours d'école, pour rigoler et pour voir la vie en Rose.
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